Fleur bleue.

Je t'aime...

Je t'aime comme on aime quand on a cinq ans,
Quand on sait que nos rêves d'enfant,
Ne sont peuplés de temps en temps,
Que d'oiseaux bleus et goélands.

Je t'aime comme on aime à dix ans,
Quand le chagrin remplace les rires d'enfants,
n'est plus qu'un affreux sentiment,
Noyé dans les embrumes de l'océan.

Je t'aime comme on aime a quinze ans,
Quand dans nos coeurs d'adolescents
Résonne la douceur des mélodies du temps,
Celle des nuits d'orages et de grand vent.

Je t'aime comme on aime a vingt ans,
Quand on sait déjà qu'un printemps,
Revit pour nous de temps en temps,
Des heures d'amour et de beau temps.

Je t'aime comme on aime a trente ans,
Quand la vie nous a offert des enfants
Et que l'on croque à pleines dents,
Dans les fruits mûrrs de l'air d'entan.

Je t'aime comme on aime a cent ans,
Quand on conjugue avec le vent
Les mêmes mots que l'on avait prononcé étant enfants :
Le verbe aimer à tous les temps.

Rupture...

Lors de cette rupture, il faut, je vous jure,
Passer les injures et cacher ces brisures
Le temps passe et autant passe les gens
Et j’en passe. Il faut aller de l’avant,
En prenant les devant d’un avenir nonchalant.
Je prends mon courage à deux mains,
Et mon cœur rage à demain,

Vivre la suite
Stopper la fuite
Combler la brèche
Et, avec moi, le destin sera de mèche.

Car le moment où le mot ment
Et les maux mentent, quand les mômes mentent
N’est plus à penser au passé, car mon ex n’est plus ma fiancée.
La vie se tortille, dans mon esprit se meurt
L’éternel champ de bonheur qui n’a plus de semeur.
La vie est dure, mais dure et c’est ce qui,
Sans pitié, nous donne la force d’avancer
Pour palier au prochain palier
De ce haut escalier, d’où à filé mon aimée.

Vivre la suite
Stopper la fuite
Combler la brèche
Et, avec moi, le destin sera de mèche.
Une porte s’est refermée, il faut sortir avant de sentir le renfermé,
Les fermettes de mon âme blâme, pâles, me jugent un drame,
Il faut que je clame avant qu’elles ne cassent.
Je n’ai de cesse de l’aimer, mais l’amour amer est rude.
Et pourtant l’amour d’une mère est sûr, la mer est clame.
Dans le tourbillon de la vie, sommes nous repartis ?
Tous deux comme deux étrangers, étranges et sans dieu.
Répartie au tapis pour une fin de début de vie, vide
Vide cœur comme vide grenier, tout au rabais

Vivre la suite
Stopper la fuite
Combler la brèche
Et, avec moi, le destin sera de mèche.

Lutte, arabesque, enjoliver une fuite
La suite ensuite, rocambolesque, à recréer.
Difficilement on gère le temps et les sentiments
Redonner ce qu’on possède sans que la peau cède,
Sous ses ongles caressants, ses doigts massant,
Le reste de vie, de liberté, qu’il faut donner.
Encore un soir à inscrire sur le grimoire de mon histoire
A l’encre grise noire, lue sans désespoirs
L’avenir est là, large, un océan de vie
Nage, vis !

Une fin prédestinée...

Juste un petit poème pour les concurrencer
Juste un petit poème pour vous embêter
La Liberté, l'Egalité, la Fraternité...
Des notions depuis bien longtemps oubliées
Essor éternel de toute forme technologique
Absence éternel de toute forme de logique
Vie parallèles menées sans se soucier
De l'impact de nos gestes et de nos activités
Sombre colombe s'envolant dans la nuit
Devant nous, remplis d’espoir, les yeux ébahis
Ne représentant plus l'espoir mais l'infini
Tache blanche si vite disparue
Si éphémère, si petite, si nue
Le désespoir nous atteint de plein fouet
Impossible de nous en séparer
Tous les efforts que nous faisons sont réduit a néant
Devant la force et la cupidité de l'homme blanc
Nos mains ensanglantées prouvent
Que nos esprits sont pervertis
Que même si l’on a tort, on nous couvre
Que ce monde est a tout jamais détruit
Hommes insensibles, espoir anéantis
Le monde est pour l’éternité fini
Esprits entravé, enchaînés, sans liberté
Nous sommes désespérés et déchaînés
Impuissant face a l'emprisonnement de nos esprits
Typiquement pourris et pervertis
Sens trompés et impuissants
Face aux coups que l'on prend
Vraisemblablement impossible de se libérer
De ces chaînes qui nous retiennent prisonnier

Le Monde se meurt

Toujours les mêmes mots qui reviennent sans fin
Dans tous les mêmes poèmes écrit a la main
Changer le monde, changer la vie
A quoi bon, puisque tout le monde en rit...

Des paroles de nos jours vide de sens
Dépouillement de notre propre essence
Aucune utilité a suivre ces dires
Qui, maintenant, nous font tous bien rire

Pourtant, je pense que tout cela n’a rien de drôle
Nous ne sommes pas sur Terre pour jouer un rôle
Il est vrai que certaine choses devraient changer
Le Monde s’en trouverais ainsi bien amélioré

Mais cela nous demanderais trop d’efforts
Nous ne sommes pas encore assez forts
On se relaxe dans nos vie bien cadrées
Alors que le monde est souffrant, à nos pieds

Pour que les gens réagissent enfin,
J’écris ce petit poème qui touche a sa fin
Aidez le monde si vous voulez le voir vivre !
Au lieu de rester paresseusement à le voir souffrir…

L'ange gardien

Il sera bientôt mort,
Sans regret ni remords.
Oublié de bien des gens,
Et délaissé par le temps.

Inlassablement, il veillera,
Votre sommeil il protégeras.
Il ne peut qu'aimer son rôle,
Qui n'a rien de bien drôle.

Il éloignera de vous vos chimères,
Et tout ces moments trop amères.
Vous épargnant cette sombre tristesse,
De son cœur remplis de tendresse .

Malgré tout il reste heureux,
Car son destin est valeureux,
Être près de vous jour et nuit,
Et vous protéger de l'infamie...

Il sera bientôt mort...
Car tel en est de son sort...
Le sourire au lèvres, il s'y jettera...
Car...Dans sa mort il vous rejoindra...

Un Amour impossible

Le premier jour ou je t’ai vu, j’ai eu un coup au cœur
Je t’aimais comme un fou, mais ce n’était qu’un leurs
Je rêvais inlassablement de toi jour et nuit
En espérant que ce ne fût jamais fini

J’étais fou de chagrin quand tu m’a rejeté
Moi qui pensais avoir une chance de t’aimer
Cette chance, tu ne me l’a pas laisser
Je n’aurais peut-être pas du m’accrocher

Une blessure que je pensais inguérissable a grandit en moi
Mais elle c’est effacée, comme toutes les autres fois
Je suis passé par des moments très douloureux
N’arrivant pas à me défaire, j’étais trop malheureux

Aujourd’hui tout cela n’est plus que le Passé
Mon amour et mon malheur se sont apaisés
Tu es, et sera toujours dans mon cœur
Mais désormais, tu es pour moi comme une petite sœur.

Remords...

Si tu savais comme je suis navré de ça,
Tu me ferais le plaisir de lire en deçà.
Me cacher serait futile : je dois t'en parler.
Connais-tu désormais le fond de ma pensée ?

Assez tergiversé : c'est une autre que j'aime.
Alors je te prie de ne pas trop m'en vouloir.
Tu dois trouver cette situation blaphème.
Sauras-tu nonobstant garder tout ton espoir ?

Que tu doives trouver mes mots durs,
C'est normal : je suis une ordure.
Toi qui pourtant es si magique.

Que je me sens être une voyou !
J'aime cette autre plus que tout.
Shu, je parle de Musique.

Baiser...

Un sentiment des plus commun est sans doute la joie.
Sourire, je crois que c'est ce que l'on fait quand on puis l'éprouver.
N'est il que le marque de l'expression dissimulée ?
Rien n'est moins sur qu'il ne sois en train de cacher une simple désarroi.
S'il te plait, arrêtes de croire que je souris car je suis heureuse.
Ne penses tu pas que loin de toi, il ne peut être sincère ?
Nait un sourire cette fois, des plus vraies et ephémère.
Pas une pâle imitation, je te parles d'un sentiment un peu plus profond !
Sur mon visage se tracent deux courbes relevées
Tes lèvres face à moi semblent m'appeler.
Lèvres argentés, sur les quelles je ne tarderai plus à déposer un baiser.

Toi...

Parmi les femmes, tu es la plus jolie de
Toutes, enfin c'est là mon humble avis qui plaide.
Les sentiments qui gisent en moi me procurent des
Choses que je n'aurai jamais pu imaginer.

Que ce soit de jour ou de nuit,
Je constate que grâce à toi je
Peux aimer quelqu'un à nouveau.
Avoir un point où retourner.

Je m'ennivre de tes paroles si douces,
Ne voulant qu'augmenter cette belle abondance.
Veux-tu alors un jour me laisser ma piètre chance ?

Que je souffre de ton absence !
Ton sourir est accoutumance.
Amour, je te prête allégeance !

Le sable reste froid...

Il m'arrive souvent, quand le temps me le permet,
De longer la côte jusqu'à une belle plage dorée.
Y étant, je savoure le vent qui me caresse les cheveux,
Mais aussi les vagues qui s'enroulent autour de mes pieds creux.

Une fois par l'écume ainsi encerlée,
Loin de moi se porte toute envie de la quitter,
Je me plais à immaginer qu'il s'agit de tes bras autour de moi entrelacés,
Que le sel qui me brûle les lèvres serait l'un de tes fauve baisers.

C'est agréable de me sentir ainsi, désirant secrètement à mon tour,
t'offrir ne serait-ce un brin de tendresse et d'amour.
Penser simplement à toi quand au loin se fane le jour.

La mélodie des vagues berce mon coeur.
T'immaginer près de moi lui apporte un peu de chaleur,
Quand je vois au loin le soleil qui se noie et se meurt.

Ne jamais dire jamais...

J'admire tant ta douceur indescriptible ;
En m'efforçant trop souvent de te le cacher.
Ta tendresse n'égale que ta beauté indicible ;
Alors que tes défauts sont simples à accepter.

Ignoble est celui qui te fit vivre si loin ;
Magique est celui qui te fera revenir.
En été comme en hiver, tu es mon besoin.
Nulle autre que toi ne m'a tant fait sourire.

Ouragans et tempêtes règnent sur ce chemin
Laborieux que nous franchirons main dans la main.
Walkyries ou dieux n'oseraient pas nous stopper !

En nous unissant de la sorte, nous gagnerons,
Nul ne mettra cet amour en abolition,
Nul ne pourra nous empêcher de nous aimer.

Attente...

Ô toi qui es celui que j'attends
En silence depuis tant de temps,
Il te faudrait ouvrir les yeux,
Pour qu'enfin tu puisses voir mieux.

Tu crains de me faire souffrir,
Mais je ne veux que ton sourire.
Tu crains de me voir pleurer,
Mais je ne veux que t'adorer.

Je suis assez grand pour savoir
Prendre mes décisions tout seul.
Je ne rêve que de te voir,
Avant d'être sous le linceul.

Tu crains de me faire souffrir,
Je te dis que c'est souvenir.
Tu crains de me voir pleurer,
Je te dirai : c'est oublié.

Suite...

je t'aime comme tu es,
avec tes peines, tes envies,
tes joies, tes ennuis,
tes idées, tes pulsions,
ton sourire, tes illusions,
ta belle viox, tes beaux yeux,
tes belles mains, ton petit nez,
tes airs furieux,
ou tes airs amusés,
je t'aime comme tu es,
et si tu n'existait pas,
je t'aurais fait inventer
Réver d'amour, rêver toujours
rêver de toi, rêver, pourquoi?
A cause de toi, parceque c'est moi,
Rêver de rêver, rêver de t'aimer,
rêver de vivre, si c'est avec toi,
rêver de mourir, si c'est dans tes bras,
rêver sans savoir
qu'aimer c'est pouvoir
Rêver d'éternité,
rêver de symphonie,
rêver que pour troujours tu souris
Et c'est sur cette image que je me réveillerai,
te trouvant a mes cotés,
ce même sourire aux levres...
tu es en train de rêver...

Orage...

Le front et le nez appuyés sur le carreau
Je sens sur ma nuque quelques cheveux s'éléctriser.
Le regard scrutant l'horizon, je contemple la chute d'eau.
Puis entrent sur scène les danseuses dans leure robes argentés,
Blanches, zébrés, elles prenent possession du ciel en un magnifique ballet.

Se croisant, dansant, elles m'émerveillent follement.
Et si à moi aussi il était permi de danser à leurs côtés ?
En toute légerté, en toute oisiveté, en toute liberté !
S'il m'était permi tout comme elles de fondre dans un habit élégant...

Que je serais heureuse ! Ecoutant la douce mélodie
Que chaque soir joue avec entrain la taquine nuit.
Mais hélas, le spectacle est déjà fini.
Et sur ma fenêtre n'en reste qu'un fin rideau de pluie.

Au loin on entend les vagues se heurter au blocs de calcaire
Donnant la note de fin à cet instant éphémère.

Jardin secrêt

Jamais de ma vie, je n'aurai imaginé ;
En si peu de temps être ainsi subjugué.
Vous qui êtes si belle et intelligente ;
Oserai-je vous comparer à une plante ?

Ulysses ou orchidées, nulle ne vous égale ;
Simple et respectueuse, mon cœur est tout à vous.
Aimable et douce telle une aurore boréale ;
Illuminée et gracieuse, vous êtes mon bijou.

Magnifique comme l'aube ou le crépuscule ;
Envoûtante et pure, comme je vous adule !
Triste sera celui qui vous ignorera.

Ardente est la flamme qui brûle au fond de mon cœur.
Nonobstant les soucis, ils ne me font pas peur.
Tout ce que je veux, c'est vous tenir dans mes bras.